il y a toujours quelque chose d’absent et d’étranger qui je dois dire [ce sont les lapins qui je vomis]


Dédié à Corinne Fleurier [le café et du pain au-déla du café et du pain (tic tac) parce que elle-même, touchée et délicate, au-déla des mots quotidiennes et vagues]

Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu'un (Fiodor Dostoïevski, Journal d'un Écrivain) 

Si j’eusse vu la couleur des yeux de ceux qui sont petits, qu’on foule aux pieds, qui se revéillent à cinq heures du matin, quand la cité brosse ses dents, aiguise son appétit et, devant un miroir inexorable, réfuse de rappeler qui tous nous sommes envie d’exister à un prix haut…
L’origine de l’exclusion et le manque d’accès à l’art par tous les hommes [cette matière de statistiques], la mesure d’une certaine conséquence [cette analyse (in)cohérente qui proposent les “spécialistes”] — oh! la machine du monde comment elle a écrit par le poète Carlos Drummond [la fleur du poème en prose doloureuse d’un monde brisé]… Oui, je suis trop fatigué de voir moins de ce que je ressens sur le monde et la dureté d’une vie quotidienne au tic tac qui nous comprime l’ésperance pour une éxistence sans ces bruits funèbres, ou cette vérité ténèbre lorsque je pense à ceux qui vont partir sans l’énormité à travers de cette forêt obscure... mais éclatante ce que d’une art en pulsant et touchant les veins du corps…
Si j’eusse écouté le gémissement de ceux qui chantent [déguenillés, misérables, perdus, incompris pour toujours] nuit après nuit sous ma fenêtre crasseuse — avec ses verres impénétrables... Si je fisse plus attention à tous les cris et chuchotements, mais pas ceux qu’ont filmés par Ingmar Bergman, mais pas ceux qui sont remplis des banquets dans les chambres froides respectives… Je parle du cri des innocents, de ceux qui n’ont pas commis aucune atrocité mais qui souffrent les conséquences de ces crimes commis contre eux jour après jour... Je parle du sentiment d’échec et désespoir qui je sens quand je pénètre l’univers de Raskolnikof, ce monde clos à égalité et à justice…
C’est pourquoi mes mots sont fausses dans les yeux de ceux qui n’en sentent pas la douleur de vivre sans avoir jamais vécu! Mes mots sont toujours gauches et incommunicables. Elles restent tourmentés… mais dediées à voir que, derrière l’art des grands ou des petits, il y a les grandes demeures sans language, en effet sans voix, mais en pulsant la vie… en vivant cette vie… Comme Raskolnikof, j’aime une pauvre fille des rues… Pourtant, au milieu de digressions sans excuses [mon zig zag] et à travers d’une sentiment gauche, moi, je parle, Corinne… Si ma language, si mon français est permet de se laisser par les mots et les images, je viens de songer et de parler, ma chérie. C’est ma passion, ma vie — mes fictionismes sont tous pour comprendre qu’il y a toujours quelque chose d’absent et d’étranger qui je dois dire…
Merci beaucoup pour tes douces mots, pour tes compliments — sempre, sempre…

Comments

  1. Passei gostei e fiquei !
    Sigo-te !
    Bjs Meus !

    ReplyDelete
  2. Mon Dieu. Qu'est-ce que je peux dire puis ces beaux mots? Comment exprimer les sentiments que maintenant se sont elevés en moi?
    Et ses mots, ma chère amie, si bien écrits, m'ont enchanté beaucoup. En français, plus encore, biensûr!
    Merci pour être dans ma vie e pour m'avoir fait être la personne que je suis aujourd'hui.

    Je t'aime, cherie.
    Gros bisous,
    ta Belle Alliteration (En français la sonorité est plus agréable qu'en anglais! Ça m'a plaît =D)

    PS: Pardon pour les erreurs grammaticales. Mon français n'est pas aussi bon que le tien, même si je suis une étudiante de niveau avancé.

    ReplyDelete
  3. Não entendi o francês mas tentando por aqui te encontrar, saber de vc...preocupei ...tá viajando né?

    ReplyDelete
  4. Uma vez flertei com um mendigo a ponto de me aproximar. Ele tava encostado em um muro, no centro de Uberlândia. Era moreno, cabelo enrolado. Pensei que fosse um ator, porque os mendigos e os lunáticos, não raro, têm gestos enfáticos e olhar musical, podem ser muito bonitos e parecem ! profundos. Quando ele me sorriu, tudo era podre naquela boca imbeijável. Oh nojo! De mim? A propósito, tá na hora de escovar com pastas para dentes sensíveis. Bon soir...

    ReplyDelete

Post a Comment